Ma vie est un drame.

Publié le par David de...

Elle doit finir comme un drame: du sang plein les murs; un suicide sanglant aux veines torturées; du sang, du sang, encore du sang... Un peu de pisse quand même. Se retenir c'est donner de la marge au cancer à la prostate. On garde ses quilles, quoi. Pas de strike. Mais une victime: un con bien choisi qui passait par là. Que je maltraiterai  à coup de balai (faute de batte de baseball). Du sang, encore du sang, qui m'éclabousse et m'exaspère car mon brushing est foutu.

Alors je cogne encore ce sale bougre, qui l'a sûrement mérité. Sinon, il ne me serait pas servi comme victime.

 Il saigne à gros flot et pleure de tout le vide qui comble de plus en plus ses artères au fur et à mesure que le sang s'en échappe.

Comme je ne "négocie jamais avec des terroristes" (changez un mot et vous l'appliquez à ce que vous voulez, ce que j'ai fait).

La pitié est une doléance qui ne se réclame pas. Elle doit venir naturellement au tortionnaire. Mais c'est une émotion dont je suis dépourvu désormais.

Alors, je frappe encore.

Son corps paraît se disloquer à chaque coup que j'abats sur ses os tremblants de terreur.

Je regarde ses yeux qui ressemblent peu à peu, à ceux d'un poisson mort destiné à passer par le four et finir écartelé dans nos assiettes.

Des yeux qui s'emplissent de vide, comme s'il était devenu matière. Une absence si présente car nous avons tous la même au trépas.

Le regard de la Mort. Mais un sursaut. On dirait qu'il tient à sa peau.

Mais son regard ne s'éteint pas.

La haine brille dans ses yeux étincelants. Ses yeux, qui semblaient s'éteindre, s'équarquillent et son corps se redresse,menant ses yeux aux veines des miens, qui ne fermaient plus l'oei, parfois même, clignaient à peine,l depuis presque 3 jours, mais la peur de l'épuisement, me faisait moins peur que de me mesurer à la mort.

Que toutes les religions ne vous promettent que "le mieux", pourquoi y'en a t-il encore qui en font un drame ??

je veux, au cas où, à ce qui paraît, on sent quand elle vient.

Alors, au cas où: "Je lègue toutes mes dettes (sauf mon pognon:on peut séparer les deux, secret de comptable, qui ira à mes neveux et nièces) à la pire salope que j'ai connu, ma soeur: je déconne, bien sûr! Si on ne peut même plus déconner.

David de...

(extrait du prochain roman: "La peur du vide")